UPGRADED
13:01Comment fait-on déjà ? Je me suis levée avec l'envie d'écrire, il y a trop de choses qui se passe autour de moi, juste au moment ou je commence à savoir ce que je veux vraiment.
Je commence par quoi ?
On va parler de moi, pardon.
J'ai l'habitude de l'a jouer "lowkey", ma mère et mes tantes m'ont tellement répéter de ne pas trop en divulguer sur moi à cause d'une vielle légende qui dit que c'est mauvais, que ça porte l’œil, qu'on va m'épuiser de ma chance etc.. que j'ai pris l'habitude de me renfermer et de ne parler qu'à très peu de gens. Ce qui n'est pas plus mal au final.
Mais aujourd'hui il faut vraiment que j'apprenne à l'ouvrir plus souvent, il faut aussi que j'apprenne à dire non, parce-que voila, on ne me connait pas assez bien et quelque personnes se pensent assez malignes pour juger mes faits et gestes et me mettre dans une catégorie totalement "différente" de ce dont je suis vraiment. Même si j'en ai très peu à faire de me savoir dans une catégorie ou non.
Who am I ? (I am that nigga)
Michelle, une immigrée. bon ok j'ai pas pris la pirogue ou fait plusieurs jours de nages avant de m'échouer sur une côte random de l’Europe (shoutout à la madre) mais quand même. Disons qu'il faut que vous compreniez quelque part que le struggle fait partie intégrale de ma vie, et que je ne suis pas venu en ici pour rien. Même si j'étais très jeune, j'étais assez intelligente pour savoir que j'avais quelque chose à prouver en venant en france, d'une part par rapport a ma mère et tout le bagage familial qui suit et d'une autre part, pour moi.
On va sauter toutes les étapes tristes et éprouvantes pour arriver à aujourd'hui, mais d'abord j'aimerais exprimer ma haine:
Il m'a fallu longtemps avant de comprendre que de là ou je venais il fallait que je traverse toute cette frustration raciale, toute ces critiques, qui ce sont cumulées avec les années. J'ai toujours fait en sorte d'avoir ma petite "famille" pour ne pas perdre mes repères, mais tu fais comment si tu te sens même rejetée dans ta propre communauté ? Pas toujours, mais assez pour me poser certaines question aujourd'hui.
J'étais clairement une "bounty", "celle qui en faisait trop", la "claire de peau", (et plein d'autre d'autres choses plus ou moins signifiantes). C'est pour cela que je me suis longtemps renfermée, mais c'est drôle parceque maintenant je suis du genre à sortir "fight me u lil bitch" DUUUH !!
Je suis heureuse avec le peu de gens qui me soutiennent maintenant, et j'ai aussi rencontré des personnes géniaux, qui m'inspirent aujourd'hui, internet est génial (srsly).
AYIKO
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